UNE FENETRE DE REFLEXION ︎︎︎
︎︎︎ Suzanne Craviari, 28 ans (designer social)
J’ai longtemps suivi le projet d’AMD à Chakaria à travers les coquillages que Thierry rapportait chaque année, jusqu’au jour où il m’a demandé d’aider à la communication. J’étais un peu jeune pour en comprendre les enjeux et j’ai commencé avec une implication modérée. Des années plus tard, mon regard et mon engagement ont complètement changé. Si mon voyage à Chakaria en 2022 a largement renforcé mon attachement, les newsletters biannuelles que je mets en ligne me permettent de suivre régulièrement l’évolution de ce projet social, qui relie deux communautés aux réalités très différentes.
C’est cette différence qui rend le projet fascinant, mais aussi questionnant. Il constitue une fenêtre ouverte sur les inégalités mondiales et l’héritage d’une domination occidentale. Ce projet me confronte à mes privilèges, me bouscule parfois, mais il nourrit aussi mon espoir d’un changement. C’est un projet humain, imparfait, mais rempli de solidarité, où les acteurs, des deux côtés du monde, participent à créer une justice médicale pour ceux qui sont régulièrement laissés pour compte.
J’ai longtemps suivi le projet d’AMD à Chakaria à travers les coquillages que Thierry rapportait chaque année, jusqu’au jour où il m’a demandé d’aider à la communication. J’étais un peu jeune pour en comprendre les enjeux et j’ai commencé avec une implication modérée. Des années plus tard, mon regard et mon engagement ont complètement changé. Si mon voyage à Chakaria en 2022 a largement renforcé mon attachement, les newsletters biannuelles que je mets en ligne me permettent de suivre régulièrement l’évolution de ce projet social, qui relie deux communautés aux réalités très différentes.
C’est cette différence qui rend le projet fascinant, mais aussi questionnant. Il constitue une fenêtre ouverte sur les inégalités mondiales et l’héritage d’une domination occidentale. Ce projet me confronte à mes privilèges, me bouscule parfois, mais il nourrit aussi mon espoir d’un changement. C’est un projet humain, imparfait, mais rempli de solidarité, où les acteurs, des deux côtés du monde, participent à créer une justice médicale pour ceux qui sont régulièrement laissés pour compte.
